• votre commentaire
  • Vaste sujet n'est-il pas?

    A l'heure où les mots se perdent, se déforment...

    Où l'encre se dessèche, plumes rangées au fond d'un tiroir...

    Je le dis haut et fort, j'aime écrire!

    Lire ces ouvrages aux pages jaunies,

    perdus sur des étals,

    témoins d'un passé révolu...

    Le notre? le votre?

    Ces odeurs de vieux livres, à nulle autre pareille,

    encre sépia inscrite en délicate volutes,

    courbes, arabesques empreintes de délicatesse!

    Lettres témoignages d'histoire(s),

    encre diluée par les larmes,

    de joie ou de peine,

    richesse d'un vocabulaire qui se perd au profit d'abréviations...

    (quelle engeance!!)

    Ecrire, voyager au pays des mots,

    tenter de vous emmener dans un vagabondage

    où, "découverte" rime avec "connaissance"!

    Mais...

    je suis d'un autre temps dit-on...

    Quel dommage je trouve,

     

    imposer la technologie aux dépends

    de moments partage?

    En toute chose il y a un commencement certes, mais doit-on oublier pour autant

    ce qui a conduit, justement à cette technologie?

    Pensez-vous que la correspondance est chose inutile?

    Tisser, au fil de mots,

    ce lien invisible appelée la connaissance de l'autre?

    Imaginez, juste un instant,

    l'attente, la déception, la joie,la surprise,

    la découverte de ces mots, de leurs non-dits,

    au fil de cette "correspondance"...

    tant de "sentiments" mêlés...

    qui faisaient battre le coeur plus vite...

    Ne passons-nous pas, quelque part,

    à côté de quelque chose?

    Dans un monde où tout va trop vite, de plus en plus vite,

    où l'écran devient l'interlocuteur!!

    où les effluves d'un délicat parfum,

    les notes d'une voix qui vous font vibrer...

    une main caressée, caresse d'un baiser...

    (zut... le rêve s'effiloche... )

    La folie d'un monde qui invente,réinvente sans cesse,

    recrée, impose la "distance",

    et en parallèle,

    impose l'attroupement de masse dans des magasins gigantesques!!??

    Illogisme, décadence d'une "humanité" qui mène le monde vers sa destruction...

    Le pouvoir de l'argent, la soif de pouvoir,

    qui, à travers, au fil des pages,

    se sont écrites dans la peur, la tristesse, le sang des vaincus...

    Rien! Cela n'a servit à rien!

     

    Et ce, dans l'indifférence générale quoique vous en pensiez ou disiez!!

    Ho il s'offusque ce monde!!! il manifeste, casse tout,

    s'attaque, masqué, à ceux sensés les protéger, les soigner..

    Ce n'est pas de sa faute, non, non, c'est l'autre!

    Est-ce mal que de s'inventer un monde où

    le regard, les mots,le temps prendra sa place?

    Nous n'avons jamais été aussi seuls qu'aujourd'hui!!

    Confort, pseudo confort d'une vie de routine, d'indifférence,

    d'auto-suffisance!!

    Pourtant, le temps d'un instant, "Espoir" s'inscrivit..

    Fugace, trompeur!

    La solitude s'est imposée, la maladie ne choisit pas...

    Le monde d'après?

    Pffff... Foutaises!

    Comedia dell Arte!

     

     

     


    votre commentaire
  • Pourquoi ce blog?

    L'idée m'est venue, il y a fort longtemps, en d'autres lieux,

    d'en créer un!

    Mes écrits ont eu la faveur de lecteurs, lectrices qui m'ont poussé à persévérer dans cette voie.

    Comme bon nombre d'entre nous, les aléas de la vie,

    ses souffrances, ses interrogations,

    ses incertitudes inavouées,

    maquillées par les, des mots,

    tantôt froids, cyniques, mordants, tendres,

    humoristiques, mais toujours en toute dérision!

    Mon amour immodéré pour la langue française,

    la richesse de son vocabulaire,

    infinie mais toujours si enrichissante!

    Voyager au pays des mots vous fait aller à la rencontre d'une "humanité"..

    aussi diverse que surprenante!

    Et vous fait entrer, époque oblige,

    dans l'univers de "l'internet"...!

    J'ai appris à mes dépends, fort douloureusement parfois, qu'il y avait "Internet",

    Outil fabuleux qui vous ouvre les portes, à l'infini? ...ou presque, de la connaissance,

    et le "net", ce net, vulgarisation à l'extrême de "l'âme" humaine.

    L'écran , paravent, trop souvent, de ce qu'il y a de pire dans l'espèce humaine!

    mais qui néanmoins, parfois, vous révèlent des êtres merveilleux d'humour,

    de tendresse, qui, à travers le temps,

    ont tissé les liens de l'amitié! (Merci à elles, eux!)

    Ce miroir, quoique l'on fasse,

    reflet de l'âme...

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Dans ce monde où le paraître,

    la lâcheté, le mensonge, les non-dits font loi,

    je brandis "le miroir".......

    (sourire).

    "Basilic" ... ou apologie du mensonge!

     

    Si les "apparences sont souvent trompeuses",

    que dire alors de "l'habit ne fait pas le moine"?

    Et dans une "Basilique",

    vous conviendrez qu'il est de bon ton,

    toutefois, d'en porter une de... bure, bien sûr!

    Nous dirions plutôt "robe de bure"?

    Mais est-ce bien là le sujet?

    "Bure" fait de cette laine grossière qui servait à

    la fabrication des "frocs" des moines.

    Je vous ferai grâce des métonymies successives sur

    "bure", bureau, ...etc.

    Ha!

    "Froc" vous interpelle vous aussi?

    Que nenni!

    Point là de "pantalons" (argotique),

    quand il y a "couvre-chefs"

    descendant jusque sur la poitrine et couvrant les épaules.

    Donc, disais-je,

    si le "basilic", (plante), ingéré en grande quantité

    peut être nocif,

    être piqué par le "basilic" vous foudroie instantanément!!

    oui, oui!

    Ne pas confondre toutefois

    avec La Basilique

    Le mot basilique vient du grec βασιλεύς « roi », βασιλικός « royal ». Le Dictionnaire de l'Académie française1 fait remonter le mot français au XVe siècle et le dit emprunté au latin basilica, qui vient lui-même du grec βασιλικὴ στοά (basilikê stoa), « portique royal, où siège l'archonte-roi »

     

    La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, dans le quartier de Clignancourt du 18e arrondissement de Paris (France), est un édifice religieux parisien majeur, « sanctuaire de l'adoration eucharistique et de la miséricorde divine » et propriété de l'archidiocèse de Paris1.

    La construction de cette église, monument à la fois politique et culturel, suit l'après-guerre de 1870. Elle est déclarée d'utilité publique par une loi votée le 24 juillet 1873 par l'Assemblée nationale de 1871 ; le bâtiment est officiellement achevé en 1923. Elle s'inscrit dans le contexte de recharge sacrale et dans le cadre d'un nouvel « ordre moral »2 faisant suite aux événements de la Commune de Paris, dont Montmartre fut un des hauts lieux. Sa situation à 130 m d'altitude près de l'un des points culminants de Paris, et son dôme qui s'élève à 83 mètres, la rendent visible de très loin. Avec près de onze millions de pèlerins et visiteurs par an, c'est le deuxième monument religieux parisien le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris3.

    Depuis longtemps la colline de Montmartre a été un lieu de culte : paganisme gaulois supposé puis temples gallo-romains dédiés à Mercure et probablement à Mars ; culte chrétien après le martyre de l'évêque saint Denis au IIIe siècle, chapelle surmontant la crypte du martyrium de saint Denis, construction au XIIe siècle de l'église Saint-Pierre, parmi les plus anciennes de Paris, pour l'abbaye royale de Montmartre par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie. Le nom de la colline de Montmartre vient selon les uns du nom du lieu, Mons Martis (mont de Mars) ou selon les autres de Mons Martyrum (mont des Martyrs). L'église de Montmartre qui s'est substituée aux temples romains a été élevée en l'honneur des saints martyrs saint Denis, Rustique et Éleuthère décapités selon la légende4 sur la colline et dont une chapelle, située sur le flanc sud de la butte, devait commémorer le lieu traditionnel du supplice, en prenant le nom de Saint-Martyre. Le mont de Mars a donc pu être réinterprété vers le IXe siècle en Mont des Martyrs (Mons Martyrum), puis par dérivation populaire en « mont de martre », martre signifiant « martyr » en ancien français5. La substitution toponymique du mont païen par le mont chrétien reste cependant hypothétique et la double étymologie (mont de Mars et mont des Martyrs) est encore actuellement traditionnellement proposée. Il faudrait, « pour pouvoir trancher la question, savoir comment le peuple, dans son langage parlé, appelait cette colline avant le IXe siècle, puisque c'est à cette époque que les documents écrits enregistrèrent le changement de nom

    Et ce, pour la petite histoire!

    Comme vous le constatez,

    il y a Basilique et "basilic"!

    Le "serpent basilic" quant à lui...

    du grec "basilicos" : petit roi,

    retint toute mon attention!

    Voulant en savoir plus, je partis sur les chemins de la connaissance,

    tantôt sérieux, tantôt drôles, non sans passer par les voies de l'imaginaire...!

    "Basilic", le serpent dit "petit roi",

    avant que de ramper sur les voies du mensonge,

    voit le jour grâce à de "vieux coqs"

    ("l'histoire dit 7 à 14 ans d'âge)

    qui ne pondent parfois qu'un seul oeuf, rond,

    couvé soit par un crapaud,

    soit par sa femelle, la grenouille!

    Dans le "fumier", c'est l'histoire qui le dit...

    mais pas moins dans un château... (oui, oui)...

    près de... Bournan, entre autres...!

    Les voies de "l'imaginaire", avouons-le,

    flirtent gaiement avec les sentiers de la réalité...

    Le "basilic",

    pour "tuer", outre ses crochets venimeux,

    possède des"yeux meurtriers"

    qui condamnent à une "mort certaine"

    quiconque croiserait son regard!

    Son "haleine", quant à elle,

    pestilentielle, tuait tous oiseaux passant près de lui!

    Mais,

    oui, il y a un mais...

    (sourire.. la morale sera-t-elle sauve?)

    le "basilic" craint par-dessus tout "son reflet"!

    Son "regard" serait tel..

    (le conditionnel a son importance...)

    qu'il peut se tuer lui-même...

    Jusqu'au "chant" de son géniteur...

    le coq et son chant, s'il venait à l'entendre , pouvait lui être fatal!

    N'oublions pas qu'en toute histoire,

    le "féminin" a une place "de choix" ... ou pas...

    (sourire..)

    Le "féminin" peut revêtir bien des formes,

    c'est ainsi que Dame Belette fait son entrée...

    c'est l'histoire qui le dit, avouez que cela ne manque pas "d'intérêt" non?

    (de la dérision en toute chose... sourire)

    Dame belette, vous vous en doutez,

    si elle vient à passer, n'en fera qu'une bouchée!

    Les voies de "l'imaginaire" sont... impénétrables...

    Dame Belette,

    qui, dans la mythologie,

    fut condamnée par Hera,

    à mettre au monde, ses petits par la bouche,

    instrument du mensonge qu'elle commit pour aider Alcmène à enfanter Héraklès.

    Ce dernier, pour la remercier,

    lui fit don du secret de l'herbe de l'immortalité!

    Et ce, là encore, pour la petite histoire...

    Tout cela pour dire que,

    par la seule "puissance" de la "parole", des "mots",

    chacun, chacune réorganise le "réel" à sa guise!

    Le menteur, lui, ment pour paraître?

    Ou la "lâcheté" serait sa "raison d'être"?

    Quoiqu'il en soit...

     

    Mensonge ou fonction?

    Baroque de l'apparence...

    Illusion comique...

    (j'aime bien les deux dernières phrases... pas vous?)...

     

    Pour reprendre les mots de C.Larcher

    "Ce ne sont pas les trahisons des femmes qui nous apprennent le plus à nous défier d'elles. Ce sont les nôtres."

    Ha "basilic",

    foi de "Basilique",

    courez, courez, le mensonge vous rattrapera toujours...

    Et je laisserai le mot de la fin à Montaigne

    Je me fais plus d'injure en mentant que je n'en fais à celui à qui je mens!

    Honni soit qui mal y pense?

    Y a-t-il une morale?

    Y en aura-t-il une?

    Bien évidemment toute ressemblance avec une personne existante n'est absolument pas fortuite!

    (sourire très amusé... La patience n'est elle pas mère de toutes les vertus?) !

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Passeur des Ames est..

    Un pseudo qui me fut suggéré par une amie,

    sa vision en était,

    celle qui écoute, qui soutien,

    aide "l'âme" à "passer" un cap difficile!

    Ainsi qu'elle me voyait!

    Attentionnée, à l'écoute, douce, mais...

    sachant être incisive, "fauchant" l'hypocrisie, la noirceur de "l'âme"!

    Ainsi qu'est née "Passeur des âmes!

    Il est, ce "Passeur",

    railleur, pétillant, à l'écoute, sérieux, tranchant, observateur,

    bien souvent dans son éloquence du silence!

    Il évoquera des sujets sérieux,

    drôles, tristes, remettra en question, questionnera, interpellera,

    vous questionnera,

    et son blog racontera une histoire, des histoires,

    et je commencerai par des sujets choisis,

    dans le désordre, sujets évoqués ailleurs!

    Ils seront moi, avec ma sensibilité,

    mon intransigeance face à des comportements,

    des mots que je juge intolérables, impardonnables!

    Parce que le mensonge, la lâcheté, la vulgarité,

    l'injustice me sont insupportables, intolérables!

    Bien évidemment cela n'engage que moi!

    et toutes ressemblances avec des "personnages" existants,

    ne seront absolument pas fortuites!

    sur un sourire,

    pour vous servir!


    Bref ... une ébauche , l'ébauche d'une explication quant à "Passeur des Ames", nommé aussi "Charon" ... D'aucun pourrait évoquer Hermes aussi, mais pas encore l'heure de l'évoquer ....

    EL DESDICHADO

    Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
    Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
    Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
    Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
    Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,
    Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
    La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
    Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.
    Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
    Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
    J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène...
    Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
    Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
    Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

    Ce vers évoquerait les deux crises de démence, celle de 1851 et de 1853, que le poète a vécu comme une « petite mort ». Tel Orphée, il est revenu par deux fois du royaume des morts… Nous parlons là de Gérard de Nerval, l'auteur du poème ci-dessus ..."

    J'aime ce poème... et vous ?
    En savez-vous un peu plus sur le "nocher des enfers", ou plus communément appelé "charon", le "passeurdesAmes"...

     

     


    votre commentaire